L’ami spirituel
[1] Ce texte fait suite au Culte de l'Avatar et au Culte du Rien
Abandonner un extrême ne nous obligeant pas à nous précipiter à l’autre extrême, il est sans doute nécessaire de souligner la possibilité d’avoir une relation respectueuse et attentive avec une personne avisée que l’on considère comme un ami spirituel, un conseiller voire un soutien.
Ce que je dénonçais dans les textes précédents est la prolongation
de la quête affective - et donc de la dépendance à l’autre - dans
une démarche entreprise à l’origine pour trouver l’indépendance.
Mais il reste que les étudiants ont besoin d’un professeur pour leur
enseigner des réalités qu’ils ne connaissent pas afin de pouvoir
grandir et s’établir ensuite dans une
La démarche spirituelle authentique repose sur
les mêmes principes. Il n’est pas question de nier la valeur d’une
« relation d’aide », et plus généralement des prises de conscience
qui naissent de toutes relations ouvertes mais de mettre en évidence
les mirages de la quête fondée sur une demande d’amour souvent
inconsciente et en tous cas déplacée.
Lire également « Aide-moi à faire seul ! » et Maîtres et disciples
[1] « Il est utile d'être en contact avec des gens à travers lesquels la lumière de la réalité brille un peu plus clairement qu'à travers nous. Dans la tradition bouddhiste, ces gens sont connus sous le nom d'amis spirituels, Kalyana Mitras » L’idéal du Bodhisattva par Sangharakshita. Le Bouddha demande :
«
Dites Les disciples répondirent : « En comparaison avec toutes les feuilles de la forêt, celles dans ta main ne sont rien. Il ne s'agit que d'une poignée. » Alors le Bouddha leur dit : « Il en est ainsi des vérités que j'ai été capable de vous révéler comparées à celles dont j’ai pris conscience. » |
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